Depuis le samedi 1er octobre, l’Union Constitutionnelle (UC) a un nouveau secrétaire général : Mohamed Joudar. Candidat unique après le retrait négocié de trois prétendants improbables dont un certain Hassan Abyaba-la gaffe, qui a fait un passage-éclair comme ministre de la Communication, le successeur de Mohamed Sajid dont il est proche – il était son bras droit lorsqu’il était maire de Casablanca – est le profil qu’il faut pour un parti sans autre ambition que de continuer à faire partie d’un décor partisan atone et monotone dans l’espoir que les aléas électoraux le fassent revenir un jour dans le temple gouvernemental. Parti d’une opposition qui ne sait pas s’opposer, dépourvu de programme crédible et d’un positionnement clair, la formation fondée en 1983 par le très flamboyant Maâti Bouabid a perdu beaucoup de sa superbe et même de sa raison d’être politique. Mais l’essentiel c’est d’exister…
