MTN, Vodacom, Orange. Ces opérateurs télécoms implantés en Afrique ont vécu depuis le jeudi 14 mars un moment très difficile du fait d’incidents d’origine inconnue sur les câbles sous-marins de fibre optique. Résultat : Il était impossible dans une dizaine de pays de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale d’échanger sur les réseaux sociaux, de commander un produit en ligne ou d’effectuer des opérations bancaires habituelles. La paralysie a été totale, notamment en Côte d’ivoire.
Cette panne de grande ampleur, qui a duré plusieurs jours, s’est traduite par une rupture de connectivité, Internet fixe et mobile, pénalisant usagers particuliers et professionnels des opérateurs en question. Sauf ceux de Moov Africa, filiales africaines de Maroc Telecom qui doivent le maintien de leur connexion au câble sous-marin West Africa du groupe Maroc Telecom qui relie l’Afrique de l’Ouest à l’Europe via le Maroc à travers 8 points d’atterrissement.
Comme la réparation des câbles endommagés dure plusieurs jours , les entreprises impactées ont dû dans l’urgence faire basculer tout leur trafic sur les réseaux Maroc Telecom afin de permettre à leurs clients d’être de nouveau connectés. Pour aider la concurrence à s’en sortir sans dégâts majeurs , les équipes de Moov Africa et de Maroc Telecom se sont mobilisées pour augmenter les capacités du câble sous-marin West Africa et celles de PoP Internet de Maroc Telecom au Maroc.
Cette séquence montre si besoin la résilience et la fiabilité du réseau du groupe Maroc Telecom ainsi que l’importance cruciale de la souveraineté numérique du continent africain. Autrement dit, s’appuyer sur ses propres infrastructures est un gage d’indépendance.