Laila Lamrani
Quelques jours après le terrible crash le jeudi 12 juin 2025 du Dreamliner d’Air India Express à Ahmedabad en Inde, qui a provoqué la mort de 279 personnes, les experts cherchent encore à connaître les raisons de la chute de l’appareil seulement 32 secondes après le décollage. Une perte critique de puissance des deux moteurs est de plus en plus considérée comme la cause la plus probable de l’accident après l’analyse par les experts de l’enregistreur de données de vol du vol AI 171 a été retrouvé après le crash et une perte critique de puissance des deux moteurs est de plus en plus considérée comme la cause la plus probable de la descente soudaine du Boeing 787-8 Dreamliner. Pour tenter de résoudre le mystère, l’autorité de l’aviation civile indienne (DGCA) a lancé des inspections pré-vol urgentes des systèmes de carburant, des commandes électroniques des moteurs et d’autres composants des avions Boeing 787 exploités dans tout le pays.
Les enquêteurs viennent également de récupérer l’enregistrement vocal du cockpit au moment du crash et analyseront les dernières paroles des pilotes. Objectif : tenter de comprendre ce qui a causé le crash le plus meurtrier depuis 2014. Mais pour le moment, l’origine exacte de cette perte de puissance « extrêmement rare » des deux moteurs reste inconnue. Seuls sept cas de pannes des deux moteurs ont été enregistrés dans le monde en plus de 70 ans. Alors que le secteur de l’aviation est encore sous le choc de cet accident tragique, un nouvel incident impliquant le même type d’appareil de la compagnie indienne s’est produit lundi 16 juin , ravivant les inquiétudes. Un vol d’Air India à destination de New Delhi, au départ de Hong Kong, a été contraint de faire demi-tour peu après son décollage ce lundi, à la suite du signalement d’un « problème technique ».
Le crash du vol d’Air India est un coup dur pour Boeing déjà mal en point en raison de la multiplication des accidents impliquant ses appareils. La tragédie d’Air India a poussé la Chine à demander à ses compagnies aériennes de suspendre les commandes d’avion passées auprès du constructeur aéronautique américain. Boeing, dont la sécurité des avions est de nouveau mise en cause, a du plomb dans l’aile.