Julian Assange a recouvré la liberté après de longues années en détention. Le fondateur de WikiLeaks comparaissait, mercredi 26 juin, devant un tribunal des îles Mariannes du Nord, territoire américain du Pacifique. Conformément à un accord conclu avec la justice américaine, le lanceur d’alerte australien, poursuivi pour divulgation de centaines de milliers de documents confidentiels américains, a plaidé coupable, devant le tribunal fédéral de Saipan, d’obtention et de divulgation d’informations sur la défense nationale.« J’ai encouragé ma source », la militaire américaine Chelsea Manning, à l’origine de cette fuite massive, « à fournir du matériel qui était classifié », a avoué Julian Assange. Ce dernier n’était plus poursuivi que pour un seul chef d’accusation, portant sur « l’obtention et la divulgation d’informations sur la défense nationale ». Il a été condamné à une peine de soixante-deux mois de prison, déjà couverte par les cinq années passées en détention provisoire. « Vous pourrez sortir de cette salle d’audience en homme libre », a lancé la juge Ramona V. Manglona en direction de celui qui s’est envolé pour son pays, l’Australie où il compte se refaire une santé après des années de galère.
- ven, 11 octobre 2024