Reconnaissance de l’État de la Palestine : Emmanuel Macron se range du bon côté de l’Histoire…

Le président Emmanuel Macron avec le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

Le président français Emmanuel Macron a annoncé jeudi 24 juillet, que la France s’apprêtait à reconnaître l’État de Palestine, en septembre, à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations unies (ONU). Une annonce qui a divisé la classe politique locale et uscité les critiques de l’entité sioniste et de son parrain américain.

Laila Lamrani

À gauche, où la reconnaissance d’un État palestinien est défendue de longue date, l’annonce présidentielle a été bien accueillie. Mais tous exhortent le président de la République à aller plus loin. Jean-Luc Mélenchon a, certes, salué une «victoire morale». Mais le chef de file des Insoumis fustige « la technique des annonces différées de Macron ». Chez Les Républicains, François-Xavier Bellamy, patron du parti au Parlement européen, s’est interrogé faussement sur RTL : «Pouvions‑nous imaginer que le Hamas remercierait un jour la France ? En lui donnant raison, cette décision aggrave le danger pour le peuple israélien comme pour les civils palestiniens, victimes eux aussi de la terreur islamiste. » Le Rassemblement national s’est montré plus réservé. « Reconnaître aujourd’hui un État palestinien, c’est reconnaître un État Hamas et donc un État terroriste », a dénoncé Marine Le Pen sur X, pour qui cette décision constitue « une faute politique et morale, y compris à l’égard des Palestiniens qui subissent le joug du Hamas » ! Les pro-sionistes français sont livrés à des contorsions en tentant de légitimer le Hamas et critiquer la décision pourtant, politiquement et humainement, juste de M. Macron.

Face aux reproches, Paris a défendu vendredi sa décision, arguant qu’elle visait à « donner raison au camp de la paix », en réponse à la colère des sionistes génocidaires et des reproches américaines qui accusent la France de faire le jeu du Hamas.  Les deux comploteurs contre les Palestiniens et leur existence ont dénoncé une récompense de la terreur, allusion à l’opération d’envergure du mouvement de résistance dans le sud de la Palestine occupée le 7 octobre 2023. Le secrétaire d’État Marco Rubio a fermement rejeté jeudi cette décision imprudente qui ne sert que la propagande du Hamas. Vendredi, le président Donald Trump a, pour sa part, relativisé la portée de cette décision de son homologue français. C’est quelqu’un de très bien, je l’apprécie, mais cette déclaration n’a pas beaucoup de poids, a-t-il affirmé à la presse : cela ne changera rien. Tous les arguments sont bons pour persister dans le rejet de la solution à deux États et continuer à soumettre les Palestiniens à une extermination de masse, par les bombardements et la famine comme le montrent la situation humanitaire désastreuse à Gaza. Pour les sionistes barbares, leurs protecteurs américains et complices français , en Palestine, il n’y a que des « terroristes » bons à être broyés et non des êtres humains qui aspirent à vivre en paix dans l’indépendance et la liberté.

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