Variole du singe : Le ministère marocain de la Santé sonne l’alerte

Pour le moment, le seul traitement disponible est celui de la variole.

Dans un communiqué rendu public le ministere marocain de la Santé et de la protection sociale vient de sonner l’alerte au sujet de l’épidémie de la variole du singe (Mpox). Dans un communiqué rendu public vendredi 16 août, il a indiqué avoir mis à jour le dispositif national de surveillance et de réponse à cette maladie en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique internationale, de l’évolution des connaissances sur le Mpox, ainsi que des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Deux cas de mpox ont été identifiés en dehors d’Afrique depuis que l’OMS a déclaré que la maladie était une urgence de santé publique de portée internationale. Ce qui fait craindre une propagation mondiale de l’épidémie dans un scénario du covid… Au Maroc, un dispositif de surveillance proactif est en vigueur depuis juin 2022, ajoute le ministère, expliquant que ce programme de veille a permis de suivre jusqu’en mars dernier 5 cas de variole du singe importés au Maroc. La plupart de ces cas n’ont pas entraîné d’infection chez des personnes en contact et les patients ont été totalement guéris sans aucune complication, rassure le ministère de la Santé. Le ministère de la Santé et de la Protection sociale rassure par ailleurs tous les citoyens sur le niveau élevé de vigilance et de préparation du Maroc face à la variole du singe, ajoutant qu’il continuera à communiquer sur tout développement de la situation. Au lendemain de la publication de ce communiqué, le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, a présidé une réunion de travail avec le comité scientifique dédié pour échanger sur les dernières évolutions de cette maladie. L’occasion également de faire le point sur le plan national de surveillance et de riposte pour une meilleure efficacité, notamment au niveau du contrôle des points frontaliers et de l’importance de détecter le virus et des modalités de prise en charge des cas susceptibles de porter le virus. Le comité a également discuté des mesures de protection à mettre en place pour prévenir la propagation de la maladie. 

Symptômes 

L’infection par le virus Mpox peut provoquer une éruption, faite de vésicules remplies de liquide qui évoluent vers le dessèchement, la formation de croutes puis la cicatrisation. Des démangeaisons peuvent survenir. Les vésicules se concentrent plutôt sur le visage, dans la zone ano-génitale, les paumes des mains et plantes des pieds, peuvent être présentes mais également sur le tronc et les membres. Les muqueuses sont également concernées, dans la bouche et la région génitale. Cette éruption peut s’accompagner de fièvre, de maux de tête, des courbatures et d’asthénie. Les ganglions lymphatiques peuvent être enflés et douloureux, sous la mâchoire, au niveau du cou ou au pli de l’aine. Des maux de gorge sont également signalés. L’incubation de la maladie peut aller de 5 à 21 jours. La phase de fièvre dure environ 1 à 3 jours. La maladie guérit le plus souvent spontanément, au bout de 2 à 3 semaines mais parfois 4 semaines. 

Traitement 

Le traitement disponible à ce jour est celui de la variole. Une maladie éradiquée en 1980 avec 0 cas dans le monde. De ce fait, la production des vaccins a été réduite au maximum. Avec l’apparition du Mpox, en 2022, ce même vaccin a été utilisé avec un taux d’efficacité que les scientifiques ont estimé à 85%. Toutefois, l’Afrique ne disposait pas de stock important de vaccins, ce qui peut expliquer la propagation de la maladie. Il existe aussi quelques médicaments qui ont montré leur efficacité, mais la majorité est en cours de validation par les instances scientifiques compétentes.

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