Ces humoristes qui ont présidé aux destinées de la Raie publique (4)

Le Président d’origine Magyar, dont le père est un primo-migrant venant de Hongrie et la mère d’origine juive turque, est sans doute le meilleur humoriste même si son maniement de la langue française laisse à désirer. Ce président a toujours parlé en torturant la langue française. Les historiens continuent de compiler ses fautes de syntaxe. Par exemple cette phrase prononcée devant des ouvriers d’Alstom : « Si y en a que ça les démange d’augmenter les impôts ! ». Puis en parlant des élites françaises, il a aussi prononcé la jolie phrase suivante : « On se demande c’est à quoi ça leur a servi ». Ou encore une phrase assez étrange prononcée à Rambouillet quand il a pris des libertés avec les accords : « On commence par les infirmières parce qu’ils sont les plus nombreux… ». Magnifique pour ce président, première génération d’immigré, qui a imaginé le « M.I.N : Ministère de l’Identité Nationale » pour faire bonne MINE et plaire à l’électorat raciste 15 ans avant Zemmour, le Berbère judaïsé d’Algérie et ses Zemmouroïdes. De même, il avait heurté les universitaires sénégalais en leur déclarant que « l’Homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire», juste après avoir remercié l’Université de Dakar de lui permettre pour la première fois de s’adresser à l’élite de la jeunesse africaine en tant que Président de la Raie publique française. Il a juste oublié que les Pharaons égyptiens étaient aussi des Africains qui ont laissé plus de traces dans l’Histoire que ses ancêtres Magyars qui étaient encore au stade chasseurs-cueilleurs quand les Egyptiens construisaient déjà les magnifiques Pyramides…

Le président omettait très souvent le NE de négation. De quoi faire se retourner Molière dans sa tombe dans le cimetière du Père Lachaise à Paris. Sarkozy est fâché avec les négations : « J’écoute, mais je tiens pas compte !». Sans compter quand il mange les mots (« ch’ais pas », « ch’uis », « m’enfin », « y a ») ou s’abandonne à un tutoiement intempestif (« Attends, attends ! » « casse-toi pauv con ! »). Le voir faire une faute, ça a désacralisé la fonction de chef de l’Etat et ça a décomplexé son électorat. N’est-ce pas lui qui restera à jamais le French Président avec un grand P… qui a libéré la parole raciste ? On est loin du parler pointu d’un Valéry Giscard d’Estaing et des références littéraires d’un François Mitterrand… De quoi choquer de la part d’un président de la Raie publique. Le plus souvent, c’est dans les usines qu’il se lâche. Chez les linguistes, on s’interroge : faut-il y voir de l’empathie avec son public ou une stratégie pour faire peuple. Son langage de publicitaire est fait pour frapper. Il est capable de jouer sur plusieurs registres de langue qui lui permettent de s’adresser à ses pairs comme au peuple. Il sait jouer du piano sur tous les arpèges. Quand il ne marque pas la négation, il établit une connivence. Sarra9 Zyte Sar9ozy (voleur d’huile en Arabe, cafard en Marocain, Petit marécage en Magyar, selon le comédien Français d’origine hongroise, Laurent Deutsch), parle comme une caillera (racaille en verlan) ! Lui qui avait promis de les nettoyer au Karcher. Sarkozy nivelle par le bas. » Le danger ? A trop vouloir jouer à Monsieur Tout-le-Monde, Sarkozy a déjà dérapé : son « Casse-toi, pauv con » a laissé des traces. Alors que le chef de l’Etat était en déplacement pour expliquer la réforme de l’école élémentaire et faisait remarquer combien il était important « que nos enfants sachent lire, écrire et maîtriser cette belle langue française », le site Internet de la présidence de la Raie publique publiait un discours à la grammaire et à l’orthographe approximatives.

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