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Un livre qui invite à faire de l’auto-introspection

Les Marocains sont par nature trop curieux. Chez certains d’entre eux cette volonté de tout savoir sur l’autre peut parfois aller jusqu’à l’insolence et même l’indécence. Mais pas – voire pas du tout- curieux quand il s’agit de tout savoir sur soi-même. Autrement dit pas chaud pour un travail d’auto-introspection. « En psychologie, l’introspection est une méthode d’observation et d’analyse de soi (psychologie introspective) en vue d’étudier sa propre personne et d’acquérir une connaissance de soi ou de l’esprit humain en général.  L’introspection était la principale méthode utilisée aux débuts de la psychologie expérimentale, à la fin du XIXe siècle. Mais diverses critiques ont été émises contre cette méthode, mettant en doute la capacité même d’un sujet à s’observer lui-même (…) ». Wikipédia.

« Psychanalyse de la vie ordinaire » apporte un certain éclairage d’expert sur la problématique. L’ouvrage du psychanalyste Saad Belgnaoui, paru chez l’Harmattan en janvier 2021, est une « invitation à l’exploration progressive de l’invisible psychique en dedans de soi-même. » En somme bien se connaître pour mieux être. Grâce à de nombreuses illustrations cliniques de vécus au Maroc, à des analyses de productions artistiques universelles, l’ouvrage qui s’étale sur 160 pages invite à l’exploration progressive de l’invisible psychique en dedans de soi-même. « Par une écoute psychanalytique métissée, en langue française et en langue arabe dialectale marocaine, se dévoile dans l’ouvrage, ce qui se refuse à se laisser facilement entendre, alors qu’il est très présent dans le vécu ordinaire, d’hier et d’aujourd’hui, d’ici et d’ailleurs. »

Préambule : «Les maux pour ne pas le dire» : «Zinedine, 33 ans, célibataire, le dernier d’une nombreuse fratrie, vivant avec ses parents, est venu en consultation pour un petit souci, dit-il. Un pas-grand-chose dont il veut se débarrasser. Il avait composé un mémoire – une mémoire ? -pour clore son programme de formation continue, dans le cadre de son travail d’ingénieur, mais n’arrive pas à le soutenir. Il bloque tout court, devant son jury – ses juges ? -il ressent du vide au moment fatidique, tout disparaît de son esprit, pour se trouver à ne pouvoir rien dite. C’est la panique. la honte, le désir de vouloir disparaître sous terre et tous les conseils pris ici et là auprès de ses amis n’ont pu avoir raison de sa parole mutique. Dans la terminologie clinique, ce blocage, lié à l’angoisse, s’appelle inhibition qui se définit et se manifeste par une diminution ou un arrêt d’une fonction psychique ou motrice. comme la fonction de la parole dans certaines situations. Au moment de la soutenance, chez Zinedine, s’opèrent deux processus psychiques contre lesquels il reste impuissant : un vidage de la pensée et l’extinction de la voix. »

Ce blocage s’appelle est une forme de trac qi s’appelle « Glossophobie ». Supporter le regard des autres braqué sur vous pendant de longues minutes est un handicap pas facile à surmonter. En effet, 75 % de la population a peur de parler en public. (source Wikipédia). Un profond exercice d’introspection peut permettre de déterminer l’origine du blocage, parfois un père tyrannique ou une institutrice autoritaire… Saad Belgnaoui est psychanalyste à Casablanca, professeur de psychologie clinique, responsable du Master spécialisé Psychologie clinique et psychopathologie et coordinateur de la cellule d’écoute et de soutien psychologique à distance Covid 19 de l’université Hassan II de Casablanca.

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