Les études supérieures à l’étranger pour la prochaine rentrée scolaire sont mal parties. Bien des écoles et d’universités aux Etats-Unis ont décidé en raison de la persistance du Covid-19 de ne pas accepter les étudiants étrangers en cours présentiels. Lesquels cours seront remplacés par un enseignement à distance, adopté depuis l’apparition du virus par la majorité des établissements scolaires à travers le monde. Autrement dit, étudier à Washington ou à Montréal depuis chez soi à Casablanca ou Agadir. C’est le nouveau monde éducatif du jour d’après qui émerge.
Plus besoin de s’expatrier pour obtenir son doctorat ou un MBA ou pour parfaire sa formation dans telle ou telle filière. La réduction des déplacements inter-Etats et inter-continents, voire leur abolition, permet de faire des économies substantielles en termes de loyer et autres dépenses quotidiennes dans des destinations estudiantines où le niveau de vie est très élevé par rapport à celui du Maroc. Moins de vols internationaux a un goût de la victoire pour les écologistes qui dénoncent depuis des années le caractère polluant du transport aérien. Télétravail, enseignement en ligne, le monde qui se dessine avant même la fin de la crise sanitaire a des couleurs très Net. Tout bénef pour les nouveaux empires que sont les Gafa (Google, Amazon, Facebook, Apple). Bonjour la mondialisation virtualisée !