À l’approche du Ramadan, prévu le 12 avril, les Marocains s’interrogent sur le dispositif qui sera adopté par les autorités pendant le mois sacré. Les plus pieux d’entre eux sont inquiets à l’idée que les tarawih soient annulées pour cette année encore (le dernier ramadan, les mosquées étaient carrément fermées), sachant que l’un des charmes du mois sacré réside dans l’accomplissement de ces prières collectives dans les mosquées. Quant aux autres citoyens, plutôt portés sur la fréquentation en groupes des cafés après la rupture du jeûne, ils s’interrogent non sans inquiétude sur les mesures qui seront prises pour l’après-ftour : Un couvre-feu nocturne, comme celui de ramadan dernier (de 19 heures à 5 heures du matin), signifierait pour eux l’impossibilité d’aller papoter et griller des cigarettes sur les terrasses des cafés jusqu’à une heure tardive de la nuit l’obligation de rester confinés à la maison. Ce qui n’est pas agréable. En fait, chacun son ramadan. Mais tout dépend in fine du comportement du covid. C’est lui qui le dernier mot. Prions pour qu’il marque une sacrée pause et fasse preuve côté contagion d’abstinence…
- sam, 14 septembre 2024