Comme prévu, l’Istiqlalien Abdellatif Maazouz a été élu, mercredi 22 septembre, président de la région Casablanca-Settat. Or, selon la logique arithmétique, c’est le RNI, arrivé en tête du scrutin régional du 8 septembre avec 26 sièges, qui devrait en principe d’adjuger la présidence de la plus grande région du Maroc et non l’Istiqlal qui n’a obtenu que 17 sièges derrière le PAM qui a fait élire 21 conseillers.
Mais le successeur du PAM Mustapha Bakkoury a profité de l’accord tripartite scellé entre les chefs des trois premiers partis qui constituent l’alliance gouvernementale. Cet accord politique, qui a octroyé la chefferie de la mairie de Casablanca au RNI et celle de on Conseil préfectoral au PAM, a permis de s’entendre à l’avance sur le nom à porter à la tête des conseils communaux et régionaux où le trio est arrivé en tête, indépendamment du nombre de sièges décrochés par chacun des trois formations. Du donnant-donnant politique qui, à quelques rares exceptions près, a bien fonctionné dans l’ensemble.
Président de l’Alliance des économistes istiqlaliens, Abdellatif Maazouz a également été ministre du Commerce extérieur entre 2007 et 2011 et ministre chargé des Résidents marocains de l’Étranger. L’Istiqlal est une bonne machine à recycler.