«Pfizer n’est pas sûr que le vaccin empêchera une personne vaccinée de contaminer d’autres personnes!» C’est le patron du laboratoire américain Albert Bourla qui a tenu ce propos sur La chaîne NBC. Pour l’intéressé, il faudra des tests supplémentaires pour trancher la question. De quoi rassurer les vaccino-sceptiques et provoquer un enthousiasme mondial envers la vaccination à la hauteur de l’importance des enjeux de santé.
Le vaccin de Pfizer BioNTech se base sur la technologie de l’ARN messager. Celui-ci est un code génétique intermédiaire qui ordonne aux cellules de fabriquer des protéines données. « Pour le vaccin contre le coronavirus, on demande aux cellules de fabriquer la spicule du coronavirus. Inoffensive en elle-même, mais caractéristique du covid-19, c’est elle qui lui donne son aspect de couronne. Le système immunitaire repère cette spicule dans l’organisme, il croit que le virus est là, et commence à fabriquer des anticorps pour se protéger. Le corps est donc prêt à se battre, même s’il n’est pas infecté. » écrit le site francetvinfo.fr du 3 décembre 2020. Mais pour protéger des formes graves de l’infection, le vaccin agit sur le système immunitaire et sur les poumons et pour pouvoir en plus protéger contre les contaminations, le vaccin doit aussi être capable de faire disparaître le virus de la bouche et du nez que sont visiblement les vecteurs de sa transmission. La guerre de la narine va-t-elle se terminer ?