Le prince héritier Moulay El Hassan a procédé, lundi 10 juin à la commune Lamharza Essahel (province d’El Jadida) au lancement des travaux de construction de la station de dessalement de l’eau de mer de Casablanca par osmose inverse. Il s’agit de la plus grande unité du genre en Afrique avec, à terme, une capacité annuelle de production de 300 millions de m3 qui bénéficiera à une population estimée à 7,5 millions de personnes. Investissement global de 6,5 milliards de dirhams, fruit d’un partenariat public-privé, ce projet s’inscrit dans le cadre de l’intérêt qu’accorde le roi Mohammed VI à la question hydrique, particulièrement dans le contexte actuel marqué par un déficit pluviométrique notable et une très forte pression sur les ressources en eau conventionnelles dans les différentes régions du Royaume.La future station, qui permettra de répondre à la demande croissante en eau du Grand Casablanca, des villes de Settat, de Berrechid et de Bir Jdid et des régions avoisinantes, sera réalisée en deux tranches sur un terrain de 50 hectares. Lors de la première tranche, dont la mise en service est prévue fin 2026, la station doit atteindre une capacité de 548.000 m3 d’eau traitée par jour (200 millions de m3 par an), extensible, dans une deuxième phase (prévue pour la mi-2028) à 822.000 m3 par jour, soit 100 millions de m3 supplémentaires par an, dont 50 millions à usage agricole.
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