La candidate d’extrême droite à la présidentielle française Marine Le Pen a été chahutée par des manifestants qui ont afflué dans un hôtel du territoire d’outre-mer de la Guadeloupe où elle enregistrait une émission de télévision, rapporte BFM TV dimanche. Les manifestants ont scandé « dehors Le Pen » et « Le Pen raciste » en entourant la candidate samedi alors qu’elle était escortée hors de la chambre et dans l’hôtel. Sa campagne a l’intention de déposer plainte, a déclaré son porte-parole Julien Odoul à Franceinfo. « Il s’agit d’une agitation de militants d’extrême gauche, de groupes noirs locaux qui pourrissent tout, partout où ils sont actifs sur le territoire de la République », a-t-il déclaré, en référence à un mouvement antifasciste souvent mis en cause dans les violences lors des marches de rue en France pendant le mouvement des gilets jaunes. «Je trouve cela choquant, comme tout le monde, et je les condamne fermement », a déclaré le président-candidat Emmanuel Macron sur la chaîne de télévision française France 3, ajoutant qu’il dénonçait «toutes les formes de violence, verbale et physique». «Je combats les idées de Mme Le Pen – mais avec respect», a-t-il ajouté. Les sondages d’opinion montrent que Mme Le Pen et M. Macron sont les deux candidats susceptibles d’arriver en tête du premier tour de l’élection, le 10 avril, et de participer au second tour du 24 avril, M. Macron étant considéré comme le vainqueur final. La cheffe d’extrême droite a mis l’accent sur des questions intérieures telles que l’inflation et le coût de la vie au cours d’une campagne qui a été assombrie par l’invasion de l’Ukraine par la Russie, tandis que M. Macron a participé à une multitude de réunions diplomatiques, notamment aux sommets de l’OTAN, du G7 et de l’Union européenne.
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