Proche-Orient : La nouvelle Syrie au cœur d’un grand ballet diplomatique

États-Unis, Turquie, France, Allemagne, Italie, Qatar, Egypte… Depuis la chute de Bachar Al-Assad, le 8 décembre, la nouvelle Syrie libérée est au centre d’un ballet diplomatique intense. De nombreux pays ont dépêché ces derniers jours leurs émissaires pour rencontrer le nouveau maitre de Damas, Ahmed Charaa, chef du groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham. Celui-ci a troqué son treillis vert olive pour le costume-cravate – et abandonné son nom de guerre, Abou Mohammed Al-Joulani –, et déploie ses talents politiques auprès de ses partenaires comme de ses anciens ennemis.

A chacun, de ses interlocuteurs, il a donné des gages pour rassurer sur ses intentions et obtenir en retour un appui, diplomatique pour asseoir sa légitimité, et financier pour la reconstruction d’un pays ravagé par plusieurs années de de guerre. Les ex-rebelles bénéficient d’un soutien réservé des pays occidentaux et d’un appui déclaré de la Turquie d’Erdogan.

Pour sa part, le Qatar a souhaité une levée « rapide » des sanctions internationales contre la Syrie au lendemain de la rencontre à Damas d’une importante délégation de cet Etat du Golfe avec le nouveau dirigeant syrien. Entre espoir et incertitude, les Syriens attendent beaucoup de la communauté et de leurs nouveaux leaders pour pacifier le pays et le reconstruire. Un défi herculéen.

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