Virtual Politics : La mode « pleurez c’est tendance » arrive en Algérie

Répondant à une question d’un député de l’Assemblée populaire nationale (APN) concernant la Déclaration de politique générale du gouvernement, le Premier ministre a présenté « ses excuses à l’endroit de tout chef et de toute cheffe de famille ayant trouvé des difficultés pour se procurer certains produits de large consommation ». Avec des larmes de crocodile en prime, histoire de crédibiliser son tissu de mensonges sur la grave pénurie en produits de large consommation qui s’est installée au bled de Tebboune et ses parrains gérontocrates  en treillis.

« Un premier ministre ça ne pleure pas parce que le pays est en crise. Il trouve des solutions ou il démissionne. Quand on dirige un pays on n’est pas dans l’affect. Mais en responsabilité. » réagit le site algérien lematindalgerie.com à cette opération de séduction lacrymogène.

« Aïmene Benabderrahmane  marque un temps d’arrêt et peine à enchainer et à cacher ses larmes car visiblement submergé par l’émotion ? Un tonnerre d’applaudissement lui permet de retrouver ses mots. » relève ironiquement le journal électronique. Et le media d’ajouter que Benabderrahmane a assuré que « l’Etat frappera d’une main de fer quiconque oserait toucher aux vivres des Algériens ou se livrer à la contrebande, avec pour visées, créer un climat de confusion et amener l’Etat à ouvrir la porte grande ouverte devant un retour à l’importation sauvage qui existait auparavant». Après les larmes, la langue de bois.

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