Sa victoire dans l’Iowa lui confère le statut de favori pour la présidentielle américaine de novembre 2024 où ses chances de l’emporter ne semblent pas minces malgré ses ennuis judiciaires…
Lundi soir 15 janvier, Donald Trump a, comme prévu par les sondages, remporté haut la main le premier round des primaires républicaines dans l’Iowa, dépassant la barre symbolique des 50 %, Avec cette victoire, l’ex-président controversé confirme plus que jamais son statut de favori , malgré ses multiples inculpations judiciaires, pour remporter l’investiture et affronter Joe Biden lors de la présidentielle du 5 novembre 2024. En terminant deuxième , à 21 %, le gouverneur de Floride Ron DeSantis évite une humiliation absolue et continue – pour l’instant – sa campagne, contrairement à Vivek Ramaswamy qui a jeté l’éponge pour se ranger derrière la marque Trump. Troisième à 19 %, Nikki Haley, elle, mise tout sur le New Hampshire la semaine prochaine, où elle espère talonner, et faire douter, le milliardaire . Le résultat confirme a priori la tendance donnée par les sondages, selon lesquels il dispose d’une avance jamais vue sur ses adversaires, avec près de 50 % des intentions de vote.
Ce premier test de la campagne est essentiel : si l’ancien président, 77 ans, n’avait pas obtenu la victoire annoncée dans l’Iowa, son image d’invincibilité risquait d’être entamée pour le reste de la course. D’autant qu’il était attendu mardi 16 janvier à un nouveau procès à New York, poursuivi pour la seconde fois au civil pour diffamation par une autrice qui l’a déjà fait condamner en 2023 pour agression sexuelle.
L’actuel locataire de la Maison blanche , Joe Biden, a reconnu lui-même que Donald Trump semblait être le mieux placé pour obtenir l’investiture républicaine lors de l’élection présidentielle. M. Biden, également candidat côté démocrate, devrait lui aussi, sauf énorme surprise liée à ses soucis de santé dus à son âge, concourir pour un second mandat à Washington.
