Le film « Animalia » nominé au festival Sundance 2023

Le long-métrage « Animalia » de la réalisatrice franco-marocaine Sofia Alaoui a été sélectionné pour la compétition officielle du festival du film Sundance 2023, qui se déroulera aux États-Unis du 19 au 29 janvier 2023. Alaoui a célébré sur les médias sociaux la nomination de son film. « Si incroyablement excitée et honorée d’annoncer enfin que mon premier long- métrage Animalia aura sa première mondiale dans la compétition officielle du Festival du film de Sundance », s’est-elle enthousiasmée.

Alaoui était reconnaissante que le dur labeur de son équipe et d’elle-même ait porté ses fruits, soulignant que le film a été « réalisé avec cœur et passion. » Animalia est un « drame surnaturel sur la fin du monde », a souligné la réalisatrice franco-marocaine. Il raconte l’histoire d’une jeune femme enceinte qui trouve « l’émancipation lorsque des extraterrestres débarquent au Maroc », ont détaillé les organisateurs du festival. Le film d’Alaoui figure dans la catégorie « World Cinema Dramatic Competition » du Festival du film de Sundance 2023, qui comprend un total de 12 films.

Alaoui n’en est pas à sa première apparition à l’internationale : elle a remporté le Grand Prix du Jury au Festival du Film de Sundance en 2021 pour son court-métrage «Qu’importe si Les Bêtes Meurent ?». Le court-métrage, qui a été présenté dans plusieurs festivals nationaux et internationaux, mêle science-fiction et suspense dans les montagnes de l’Atlas marocain. Alaoui est née à Casablanca d’un père marocain et d’une mère française, mais a grandi en Chine en raison du métier de son père qui est diplomate indique Screen Daily.

Après avoir découvert sa passion pour le cinéma, Alaoui se lance dans une carrière de réalisatrice et intègre l’École internationale de cinéma de Paris (Eicar). Elle commence rapidement à réaliser des courts-métrages, notamment des documentaires. Screen Daily ajoute qu’Alaoui a décidé de retourner vivre au Maroc en 2016. « En France, il est difficile de se libérer de la boîte dans laquelle les professionnels de l’industrie veulent mettre les Arabes… J’ai donc décidé de m’installer à Rabat, où je pourrais faire des films qui défient le regard masculin blanc », a-t-elle noté.

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