Coupe du monde des clubs : Les wydadis voient rouge

Hicham Aït Menna sur le banc des accusés.

Le monde du football est divisé en deux : il y a ceux qui entrent dans l’histoire de plus belle manière et ceux qui rentrent à la maison bredouille. En battant Manchester City (4-3) après avoir fait match nul avec Real Madrid lors de la Coupe du monde des clubs 2025, le club Al Hilal saoudien s’est propulsé dans de la première catégorie. Tout le contraire du Wac de Casablanca, dernier de son groupe, qui s’est fait éjecter de la compétition en récoltant 0 points suite à trois défaites en trois matchs. Le grand intérêt de ce genre de compétition internationale réside dans le fait qu’elle donne aux petites équipes l’occasion de se mesurer aux grandes écuries notamment d’Europe et d’Amérique Latine et de montrer leur niveau réel . Il y a parmi les outsiders qui créent la surprise, à l’image des coéquipiers de Yassine Bono et arrivent à se défaire des favoris du tournoi. Rien de tout cela du côté du club casablancais qui a donné à voir une équipe sans jeu tactique ni offensif, un groupe hétérogène incapable de développer un football de qualité décisif. La preuve a été administrée in fine que le WAC d’aujourd’hui n’a pas les moyens de jouer les premiers rôles dans les compétitions africaines et mondiales. La débâcle du Wydad, qui s’inscrit dans la continuité de sa mauvaise saison en championnat national, n’a pas surpris grand monde.

Elle traduit l’improvisation (recrutement de dernière minutes) et une crise patente de management. Additionner les bons joueurs n’a jamais été un gage d’un collectif performant tout comme l’usage à mauvais escient de l’argent un levier de concrétisation des engagements pris. Le public du WAC, qui était à la hauteur en supportant son équipe jusqu’au bout, n’a pas été récompensé pour son soutien et sa ferveur. Frustré et déçu, il en veut au président Hicham Aït Menna dont il réclame la démission puisqu’il le tient pour le principal responsable de cette déroute, surtout qu’il a promis monts et merveilles aux wydadis. Mais l’équipe ne s’est qualifiée ni au deuxième tour ni décroché une sortie honorable. Moralité: On ne joue pas dans la cour des grands avec des promesses intempestives ou des coups d’éclat.

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