Les vaccins anti-Covid chinois Sinopharm et Sinovac (mais aussi le russe Spoutnik) ne sont pas les bienvenus sur la liste des vaccins validés par la France. Ce pays européen n’a admis que les vaccins reconnus par l’agence européenne du médicament (EMA) que sont Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson. Du coup, les personnes issues de pays tiers qui ont reçu l’injection chinoise ou russe, comme c’est le cas du Maroc, ne peuvent pas entrer, à partir du 15 juin, sur le territoire français. Sauf que nombre de Français vivant dans le Royaume, à commencer par l’ambassadrice de France à Rabat Hélène le Gal, ont été vaccinés avec le sérum chinois Sinopharm ! Scandale… En principe, la diplomate en question ne peut pas rentrer dans son pays d’origine. Sauf si elle accepte, tout comme le reste de ses compatriotes dans la même situation qu’elle, de se soumettre à un auto-isolement de 7 jours…
Cette affaire a fait vigoureusement réagir l’Association Français du monde-Adfe au Maroc dont la présidente Bérangère El Anbassi a appelé la France, dans une lettre en date du 9 juin adressée au Secrétaire d’État Français, Jean-Baptiste Lemoyne, à rectifier la piqûre et reconnaître le vaccin chinois Sinopharm. «Nos compatriotes sont choqués que la France n’admette pas le vaccin Sinopharm qui leur a été administré alors qu’il est reconnu par l’OMS», lit-on dans cette lettre. Qualifiée d’ « unilatérale et arbitraire », cette décision « va pénaliser un grand nombre de Français, vaccinés au Maroc, lors de leur retour en France cet été » puisque une semaine sera bouffée par la quarantaine. La quarantaine en pension complète fait désormais partie des packages touristiques ! Vive les chinoiseries !
