Ville Verte : Les autorités libèrent l’espace public

Le temps des abus et du laxisme c’est fini. Pour le wali du Grand Casablanca, Mohamed Mhidia, tous les quartiers de la métropole sont égaux devant la loi. Qu’ils s’appellent Oulfa, Beauséjour, Maarif, Californie, ou Bouskoura, ils sont traités sur un pied d’égalité quand il s’agit de sanctionner les dépassements et à Casablanca ils sont légion. Un véritable sport national. A Bouskoura, rive haut standing, les bulldozers ont été mobilisés contre l’occupation illégale du domaine public transformé en terrasses notamment  par des cafés restaurants et snacks implantés dans la Ville Verte.

Ce qui se fait au détriment des trottoirs et de la sécurité  des passants. Ce développement anarchique porte atteinte à l’esthétique urbaine massacrée aussi par certains résidents qui une fois leurs villas achetées au sein d’une résidence fermée  s’amusent à changer en profondeur  la façade de leurs villa. Ce qui donne lieu à une énorme  dissonance visuelle. Or, la façade, qu’elle  soit orientée vers l’espace public ou le voisinage,  n’est pas la propriété du résident mais appartient à celui qui la regarde. Autrement dit, à tous. D’où la nécessité de ne pas toucher à son aspect originel afin de préserver l’harmonie architecturale  de l’ensemble du complexe. Une obligation que les autorités locales et élues devraient faire respecter aussi. 

Les plus lus
[posts_populaires]
Traduire / Translate