Dans entretien accordé en tant que leader du RNI au quotidien espagnol El Mundo du lundi 10 mai, Aziz Akhannouch a remis les pendules à l’heure au sujet de l’accueil par les autorités espagnoles du chef du Polisario Brahim Ghali, poursuivi en Espagne pour divers crimes (assassinats, viols, enlèvements, torture…). Le ton de l’interview se voulait à la fois clair et ferme. Pour lui, les conséquences du geste pour le moins incompréhensible de Madrid «se traduiront inévitablement et principalement par la perte de la confiance, ainsi que par la révision des options stratégiques que le Maroc avait privilégiées depuis longtemps dans tous les domaines de coopération qui le lient à son voisin ». Si l’Espagne estime, ainsi qu’elle l’a expliqué, que sa décision de faire soigner M. Ghali sur son sol procède d’un geste humanitaire, pourquoi n’a-t-elle pas alors jugé utile d’en informer le Maroc au préalable ? s’est interrogé le président du RNI qui s’est entretenu entre-temps à ce sujet en visioconférence avec le chef du Parti Popular (PP) Pablo Casado.
- lun, 13 janvier 2025