Crise ouverte à l’Apebi sur fond de tensions et de rivalités claniques. La fédération de l’offshoring et des Nouvelles technologies de l’information n’a pas pu tenir son assemblée générale ordinaire, prévue le 3 février, et décision a été prise de la reporter à une date ultérieure qui ne dépasse pas fin mars. Cette crise est le contrecoup du scandale Morocco Tech largement médiatisé (voir le Canard n° 677) dont les principaux protagonistes sont les deux dirigeants de l’Apebi, son président Amine Zarrouk et son adjoint Mehdi Alaoui. Les deux geeks sont accusés d’avoir vendu une coquille vide à la jeune ministre-stagiaire de la transition numérique Ghita Mezzour. Objectif inavoué : Mieux se positionner dans la perspective de s’offrir un second mandat à la tête de l’Apebi et devenir ainsi les interlocuteurs privilégiés des pouvoirs publics dans le domaine du digital qui promet de belles opportunités d’affaires. Considéré comme un grand fromage, Morocco Tech a fait saliver notre duo de chic et de choc. Sauf que leur coup était loin d’être parfait. Tel est pris celui qui croyait prendre et nos deux digital native ont grillé leur « carte mère» comme dirigeants de l’Apebi et vis-à-vis du gouvernement.
