De la 35ᵉ édition du marathon international de Marrakech qui s’est déroulée dimanche 26 janvier, on ne retient que les ratages qui ont émaillé l’organisation. Ce qui a refroidi l’enthousiasme de bien des participants et provoqué des critiques acerbes sur les réseaux sociaux. Inacceptables dans un tel événement organisé dans une cité touristique mondialement connue, les dysfonctionnements ont concerné l’organisation censée être assurée par une équipe de professionnels. Au rang des flops, une insuffisance des équipes d’encadrement et une mauvaise gestion logistique. Il fallait dès lors déployer des trésors de patience pour se faire remettre son brassard alors que les inscriptions en ligne étaient supposées fluidifier le processus et contribuer à éviter les longues files d’attente.
Il n’y avait pas aussi assez de tenues pour tout le monde au départ de la course et de médailles à l’arrivée. Plus scandaleux et impardonnable encore, il n’y avait que deux cabines de toilettes sur la totalité du parcours de 42,195 kilomètres alors que des toilettes devaient être obligatoirement disponibles à différents points du circuit et sur le site d’arrivée. Ce qui a poussé les coureurs à se soulager en plein air comme en témoignent des photos postés sur Internet qui ont indigné plus d’un. Sans conteste, la médaille de l’amateurisme doit revenir aux organisateurs, l’association Le Grand Atlas et l’agence partenaire française Escapades. Ce n’est pas avec une telle démonstration d’incompétence, devant des milliers de touristes que le marathon de Marrakech qui existe depuis 1987 pourra inscrire son nom sur le circuit international et devenir un rendez-vous incontournable et très couru des marathoniens de la planète.
