Tout à sa folie meurtrière et terroriste sans limites, Benyamin Netanyahou est décidé à mettre à feu et à sang tout le Proche-Orient. Mardi 8 octobre, il a menacé de manière claire de détruire le Liban comme Gaza si les Libanais ne « libéraient » pas leur pays du Hezbollah. « Vous pouvez retrouver un chemin vers la paix et la prospérité », déclare-t-il dans une vidéo en anglais. Dans une tentative de de remonter les habitants contre le parti chiite, il l’accuse ensuite d’attaquer Israël sans se soucier des conséquences sur les Libanais et le pays.
«Libérez votre pays du Hezbollah», lance-t-il alors, menaçant en cas contraire le Liban de connaître «des destructions et des souffrances comme celles que nous voyons à Gaza », où l’armée israélienne mène depuis un an une guerre génocidaire abjecte qui a fait des dizaines de milliers de morts parmi les civils. Dans un silence assourdissant de la communauté international, les sanguinaires sionistes poursuivent leurs
bombardements aériens sur le Liban et s’intensifient dans de nombreuses villes du pays. Jeudi 3 octobre au matin, le point névralgique du poste-frontière de Masnaa entre le Liban et la Syrie a été frappé à trois reprises, entraînant la fermeture de cette route vitale, notamment pour les réfugiés. Plus de 200 000 personnes ont quitté ces derniers jours le Liban par ce point de passage.
Le sauve qui peut au Liban est particulièrement dur pour les ressortissants des pays africains. Nombreux sont des employés de maison, abandonnés par leurs employeurs qui ont fui les bombes qui tombent. D’après l’organisation internationale pour les migrations, 175 000 migrants originaires d’une centaine de pays vivent au Liban. Des statistiques qui datent de la période avant l’éclatement de l’agression sioniste.
