Sanchez le Palestinien

Le chef du gouvernement espagnol et son homologue belge avec Mahmoud Abbas.

L’Espagne a convoqué, samedi 25 novembre l’ambassadrice d’Israël à Madrid, Rodica Radian-Gordon, sur fond des propos du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu accusant l’Espagne de soutenir le « terrorisme ». Cette convocation visait à demander à la diplomate israélienne  des explications  sur les accusations proférées par Benyamin Netanyahu. Lors d’une visite au poste-frontière de Rafah avec le Premier ministre belge Alexander De Croo vendredi 24 novembre qui a indiqué qu’Israël ne respecte pas le droit international, l’accusant de « tuer à l’aveugle des milliers d’enfants » à Gaza, Pedro Sanchez a critiqué  à son tour les frappes israéliennes barbares sur Gaza en réponse  aux attaques du Hamas  du 7 octobre, qualifiant la situation dans la bande de Gaza de « catastrophe humanitaire », et appelant l’État hébreu à « protéger la vie des civils à Gaza ». Le chef du gouvernement espagnol  a également affirmé que « Madrid est ouverte à la reconnaissance unilatérale d’un État palestinien, même si cela va à l’encontre de la volonté de l’Union européenne ». L’Espagne est l’un des rares pays du monde occidental à avoir développé courageusement une position antisioniste en dénonçant, par la voix de certaines de ses ministres,  les crimes de guerre et contre l’humanité commis par les terroristes de l’État hébreu   contre les populations civiles de Gaza. La position espagnole montre en creux la complicité flagrante de certains pays européens comme la France avec le sionisme génocidaire à l’œuvre en Palestine occupée.

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