L’Occident a commémoré le premier anniversaire de l’attaque anti-israélienne du Hamas du 7 octobre 2023, sans se soucier des massacres barbares de la population de Gaza, commis en guise de représailles, par la puissance de feu sioniste pendant plus de 365 jours.
Israël a commémoré lundi 7 octobre 2024 l’an 1 de l’acte de résistance commis par le Hamas contre le colonisateur. Non pas dans la sérénité du recueillement de la méditation mais en intensifiant son pilonnage de Beyrouth sud jusqu’à une heure tardive de la nuit. Tuer des innocents par centaines ne pose aucun cas de conscience aux terroristes de l’occupation. Un nouveau Gaza est en cours au Liban. Dans l’indifférence de la communauté internationale. Le 7 octobre. Une seule journée traumatisante, certes la pire pour les colons depuis l’occupation de la Palestine en 1948. Mais les massacres des populations de Gaza par l’aviation sioniste, en guise de représailles d’une rare barbarie, ont duré 365 jours non-stop. Jour et nuit. Et les bombardements continuent encore au-delà puisque l’enclave martyr est toujours soumise aux raids barbares de l’armée d’occupation.
Qualifié de terroriste par l’État hébreu et ses complices occidentaux, politiques et médiatiques, l’attaque du 7 octobre a fait selon un bilan officiel de 1200 morts et 250 prisonniers de guerre dont 117 ont fait jusqu’ici l’objet d’un échange. Mais la vengeance déclenchée par le gouvernement de Benyamin Netanyahou, qui a reçu de l’Occident complice ( États-Unis, France, Allemagne, Grande-Bretagne, Canada) un soutien inconditionnel, sous forme de permis de tuer au nom « du droit d’Israël de se défendre », contre la résistance à l’occupation et ses violations à répétition. Les tueries à grande échelle perpétrées par le sionisme ont fait , selon un décompte des autorités gazaouies, près de 45.000 morts dont la majorité sont des enfants et des femmes, environ 1000.000 blessés graves et 10.000 disparus. Les images de l’horreur, bébés ensanglantés, enfants mutilés, familles désemparées et gosses en détresse envahissent les réseaux sociaux, percutant violemment les consciences à travers la planète.
Comment peut-on laisser commettre de telles boucheries?
Mais ces séquences insoutenables pour tout être humain ne font ni froid ni chaud aux monstres de l’occupation qui se nourrissent en direct du sang palestinien sous le regard d’une communauté internationale passive. Côté dégâts matériels, les pertes sont tout aussi colossales. Maisons, hôpitaux, écoles, mosquées, églises, monuments historiques, commerces, voirie, campements de réfugiés, convois humanitaires… Aucun édifice n’a été épargné, sciemment ciblé avec ses résidents à l’intérieur, sous prétexte que les bâtiments civils servent de planque pour les combattants du Hamas ! L’aviation de l’ennemi de la paix et de la coexistence bombardent tout ce qui bouge ou ne bouge pas. Dans un déchaînement de violence qui a dépassé toutes les limites du supportable. Tout dans ces opérations barbares souligne clairement la volonté de tuer le maximum de gazaouis, la mise en marche d’une machine à exterminer le peuple palestinien. Gaza, ou aucun lieu n’offre la moindre securité, a été transformée par la puissance de feu sioniste en un champ de ruines dans des proportions effroyables jamais vues dans l’histoire récente sur fond d’une catastrophe humanitaire sans précédent.
Crimes de guerre et crimes humanitaires, épuration ethnique, l’enclave martyr et sa population sans défense ont été ravagées par les flammes de toutes ces horreurs qui ne doivent pas rester impunies. Aux tueries de masse se sont ajoutées toutes sortes de privations notamment de nourriture et de médicaments en raison de l’interdiction imposée par les forces du mal à l’entrée de l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne. La situation est devenue telle que les survivants en ont été réduits à manger des aliments pour bétail et à mourir faute d’hôpitaux pour se soigner. Tout à sa folie criminelle, Netanyahou et ses sicaires de l’extrême droite sont restés sourds aux multiples appels au cessez-le-feu lancés par l’ONU et nombre de pays et aux manifestations de solidarité avec les Palestiniens et de condamnation de la barbarie sioniste un peu partout à travers le monde. A croire que l’effusion de sang du palestinien dope leur inhumanité. Donc, ils continuent.
Coupable et responsable
Le déluge de feu sioniste a décimé aussi des journalistes dans l’ exercice de leurs fonctions. Journalistes pour la télévision, la radio, la presse écrite ou multimédia, photographes ou caméramans. Plus de 120 professionnels dont la majorité sont des reporters d’ Al Jazeera ont été assassinés de manière délibérée. Les criminels n’aiment pas les témoins de l’instant qui montrent l’horreur de leurs crimes. Jamais conflit armé n’a fait autant de victimes dans la profession ni parmi les civils. Du jamais vu! Les fonctionnaires de l’ONU n’ont pas non plus été épargnés.
Là aussi, plus de 100 employés essentiellement de l’agence pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) sont tombés sous les bombardements sionistes. Il s’agit de parents, enseignants, infirmières, médecins, personnel de soutien. Depuis le démarrage de l’équipée meurtrière contre Gaza et ses habitants, l’agence, dirigée par le Suisse Philippe Lazzarini, est dans le collimateur des terroristes de Tel Aviv qui se sont acharnés sur ses installations à Gaza. Après avoir tenté de la discréditer auprès de ses bailleurs de fonds, en accusant certains de ses employés d’être impliqués dans l’assaut du 7 octobre, l’État hébreu a cherché à la faire classer «organisation terroriste » par son Parlement ! C’est l’hôpital qui se moque de la charité!
Dans cette tragédie révoltante, l’Occident, qui a montré qu’il est le champion du double standard et du cynisme, est à la fois coupable et responsable. Responsable de l’occupation de la Palestine par une entité qui s’est arrogé le droit d’exister au détriment des Palestiniens tout en continuant à lui fournir des armes sophistiquées pour les massacrer. Coupable pour avoir laissé se dérouler à Gaza une guerre génocidaire abominable sous prétexte qu’Israël a le droit de se défendre et refuser aux victimes de l’occupation le droit de résister qui dans un glissement sémantique se fait taxer de terrorisme. Les sionistes, tueurs de bébés, d’enfants et de femmes, seraient-ils les bienfaiteurs de l’humanité? Mais depuis quand un colonisateur qui fait subir aux colonisés sans défense les pires exactions depuis 1948 a-t-il le droit de mort sur eux ? Quelle est cette charte des droits de l’homme et cette religion qui autorisent un tel pogrom?