Frappe d’une base de la Minurso par les mercenaires d’Alger : Le Polisario agit en terroriste et explose en vol

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune et le chef du Polisario Brahim Ghali.

Le Polisario a renoué avec ses attaques terroristes au Sahara marocain. Vendredi 27 juin 2025, au moins cinq projectiles ont été tirés sur Es-smara, touchant une base de la mission onusienne.

Ahmed Zoubaïr

Selon des témoignages recueillis sur place, les obus sont tombés à proximité d’une école et d’une base de la Minurso, sans faire de victimes. Ce n’est pas la première fois que les mercenaires à la solde d’Alger lancent des roquettes artisanales sur des localités du Sahara marocain. Samedi 9 novembre 2024, un groupe de terroristes basés à Tindouf en Algérie a tiré des projectiles depuis quatre véhicules tout-terrain sur un rassemblement festif organisé à l’occasion du 49ème anniversaire de la Marche Verte dans la zone de Mahbes, province d’Assa-Zag. L’intention des assaillants, neutralisés par une riposte de drone des FAR, ne fait aucun doute : faire le maximum de morts parmi les civils. Mais aucune victime n’est à déplorer côté marocain suite à cette action lâche, qui n’est pas restée impunie, revendiquée aussitôt par les pantins d’Alger. Souvenez-vous, dans la nuit du 28 au 29 octobre 2023, un peu avant minuit, les habitants de Es-Smara ont été effrayés par le bruit de quatre énormes déflagrations causées par des tirs de roquettes qui ont touché trois endroits distincts dont le quartier Hay Salam et le quartier industriel. Bilan : un mort et trois blessés dont deux dans un état grave. 

C’est la première fois depuis le cessez-le-feu intervenu en 1991 que les mercenaires de Tindouf tirent des missiles sur une ville marocaine en visant des civils. Depuis, les Polisariens n’hésitent pas à prendre pour cible les provinces du sud. Des actes qui s’inscrivent dans une stratégie d’agitation belliciste désespérée adoptée au lendemain de la libération en novembre 2020 par l’armée marocaine du fameux point frontalier Guergarate sans tirer le moindre coup de feu ! Depuis, les polisariens s’agitent aux abords du mur de défense marocain en déclenchant des tirs. Mais les FAR ripostent de manière ferme à la moindre incursion polisarienne. Comme les précédentes, la dernière action s’inscrit donc dans une logique de provocation de la part d’une entité agonisante qui ne sait plus quoi faire pour exister. Pour attirer l’attention et faire parler d’elle, la bande à Ghali s’amuse à jeter des engins explosifs sur le Maroc.

Le Polisario 1

Toutefois, l’agression de vendredi 27 juin a ceci de particulier qu’elle s’inscrit dans une conjoncture particulière, celui de l’examen en cours par le congrès américain d’une proposition de loi bipartisane visant à classer le Polisario comme organisation terroriste étrangère (Foreign Terrorist Organization, FTO. Le texte, porté par le sénateur républicain Joe Wilson et soutenu par le démocrate Jimmy Panetta, fait état d’accointances suspectes du Polisario avec un certain nombre d’enseignes du terrorisme international. En ciblant une base de la Minurso, le Polisario fournit lui-même la preuve du caractère terroriste de ses activités et apporte l’eau au moulin des sénateurs US. En fait, ces raids terroristes ressemblent à un baroud d’honneur du Front Polisario qui a perdu la bataille diplomatique et propagandiste menée en son nom par son géniteur algérien de plus en plus affaibli et isolé sur la scène mondiale. Dans ses bastions traditionnels, notamment en Afrique et en Amérique Latine, le rythme des retraits des reconnaissances de la RASD s’est accéléré ces derniers mois, résultante d’une offensive diplomatique marocaine sans précédent qui s’est accompagnée de l’élargissement du consensus de la communauté internationale autour du plan d’autonomie proposé par le Royaume. Désormais, 3 sur les 5 membres permanents du Conseil de sécurité ( États-Unis, France et Royaume-Uni) appuient le plan d’autonomie marocaine comme seule option politique juste et crédible et les rares pays, à l’image de la Corée du nord, le Vietnam ou le Timor Oriental, qui reconnaissent encore cette république chimérique maintient leur position pour des considérations idéologiques éculées.

L’Algésario, dont les thèses farfelues ne font plus recette, chercherait donc, de guerre lâche, à entraîner la région dans une confrontation armée après son échec à amputer le Maroc de ses territoires du sud et le triomphe du plan d’autonomie marocain, soutenue par la communauté internationale, comme seule solution juste et crédible pour résoudre ce conflit factice. D’où ces attaques désespérées d’un ramassis de desperados qui ne sont plus en capacité de vendre la chimère de l’indépendance aux populations sahraouies séquestrées depuis plusieurs décennies dans des conditions désastreuses dans les camps de Tindouf. Fin de l’imposture. La vérité a éclaté au grand jour. En conduisant des actions terroristes contre le Maroc, les petites frappes du Polisario ont perdu toute légitimité ainsi que leur statut d’interlocuteur crédible et digne de confiance. Aussi les pantins des généraux d’Alger n’ont-ils plus leur place autour d’une table des négociations. On ne négocie pas avec des mercenaires doublés de terroristes. Quant à la junte militaire d’Alger, championne de la fuite en avant et de la déraison géopolitique, elle n’arrête pas de s’enfoncer en se tirant des balles dans le pied.

Les plus lus
[posts_populaires]
Traduire / Translate