Jamil Manar
A chaque jour, son propos sidérant ! Le dernier en date qui a coupé le souffle au monde entier c’est la proposition de Donald Trump de prendre le contrôle de Gaza par les Américains. Rien que ça !
Lors d’une conférence de presse commune mardi soir 4 février à l’occasion de la visite à Washington de son hôte, le criminel de guerre Benjamin Netanyahou, le président Trump a déclaré sans ciller vouloir « prendre le contrôle de la bande de Gaza. Évoquant un projet « a long terme », il a dévoile sa volonté de faire de ce territoire palestinien ravagée par la guerre génocidaire livrée par les sionistes de Tel Aviv la « Cote d’Azur du Moyen-Orient ». « Nous la posséderons et serons responsables du démantèlement de toutes les bombes dangereuses qui n’ont pas explosé et de toutes les armes», a ajouté l’extravagant conférencier, indiquant que les États-Unis allaient « aplanir la zone et se débarrasser des bâtiments détruits », afin d’y promouvoir le développement économique.
Pour la droite nationaliste israélienne, c’est une excellente nouvelle et les meneurs des partis extrémistes l’ont aussitôt saluée: depuis l’attaque terroriste du 7 octobre, ils plaident pour une prise de contrôle israélienne du territoire et pour le retour des colonies, évacuées par Israël en 2005. A ce stade, on ne sait pas si le magnat de l’immobilier revenu au pouvoir aux États-Unis est sérieux, délire ou bluffe ? Et les habitants de Gaza qu’il veut aussi transférer en Jordanie et en Egypte, ils comptent pour du beurre ? Dans les annonces stupéfiantes de Trump, aucune considération pour les Palestiniens de Gaza et les massacres atroces qu’ils ont subis, avec les armes américaines, fournies à Netanyahou et sa bande de sanguinaires.
En réponse à la provocation de Donald Trump de prendre le contrôle de Gaza et d’en éloigner sa population,, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a rappelé mercredi que ce genre de méthode était « strictement prohibée ». Mais Trump, qui avait annoncé publiquement vouloir acheter le Groenland, pense avoir aussi le droit de s’offrir des territoires d’un peuple colonisé, spolié et martyrisé par ses amis sionistes.