Flottille humanitaire Sumud : Deux militants marocains entre les mains des sionistes

Au moment de l’interpellation des Marocains par la soldatesque sioniste.

Deux militants marocains, Aziz Ghali et Abdeladim Ben Daraaoui, sont toujours détenus en Israël après leur arrestation lors de la flottille humanitaire Sumud, qui tentait de briser le blocus de Gaza. Leur situation suscite une mobilisation grandissante au Maroc, où ONG, partis politiques et acteurs de la société civile réclament leur libération immédiate et appellent les autorités à agir avec fermeté. Pour ces organisations, cette détention est arbitraire et constitue une atteinte grave aux droits humains fondamentaux. Transparency Maroc, parmi les premières à réagir, dénonce une violation du droit international et du droit humanitaire, rappelant que la flottille opérait en eaux internationales. L’ONG affirme qu’Aziz Ghali a entamé une grève de la faim dès son arrestation et exhorte le gouvernement marocain à user de tous les canaux diplomatiques pour garantir la sécurité et le retour des deux militants. La réaction politique ne s’est pas fait attendre. Plusieurs formations sont montées au créneau pour dénoncer cette détention arbitraire et interpeller l’exécutif marocain. Elles réclament davantage de transparence sur les démarches entreprises et soulignent la responsabilité de l’État dans la protection de ses ressortissants à l’étranger. Des voix s’élèvent également pour critiquer le silence du ministre des Affaires étrangères , perçu comme un manque de réactivité dans un contexte particulièrement tendu au Proche-Orient.

Alors que la pression s’intensifie, le gouvernement marocain n’a pas encore communiqué officiellement sur cette affaire ou les démarches entreprises éventuellement pour obtenir la libération des deux hommes et garantir leur sécurité. Ce silence interroge et alimente le sentiment d’abandon exprimé par plusieurs acteurs associatifs. Dans un climat diplomatique délicat, où chaque geste est scruté, cette affaire illustre la fragilité des équilibres entre engagement humanitaire, positions diplomatiques et impératifs politiques internes. Le Maroc et Israël ont officiellement établi des relations diplomatiques en 2020, lorsque les deux parties ont signé l’accord de normalisation à la lumière des accords d’Abraham. Lors d’une série de marches pour la Palestine et de dénonciation des crimes sionistes à Gaza organisées dans plusieurs villes marocaines, les manifestants ont appelé à la fin de la normalisation avec les génocidaires de Tel Aviv.

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