Laila Lamrani
Les carnages se suivent dans la bande de Gaza. Les sionistes sanguinaires continuent à tirer dans la foule des affamés qui accourent pour récupérer des vivres distribués par la nouvelle enseigne du crime : la Gaza Humanitarian Foundation (GHF) financée par les forces d’occupation et m leur protecteur américain. Lundi 30 juin, le cybercafé Al-Baqa, situé sur le bord de mer de de Gaza, a été pulvérisé . Un bombardement sauvage survenu sans avertissement a transformé ce lieu très prisé des jeunes Gazaouis en un champ de ruines et de mort. Journalistes, artistes et étudiants y avaient leurs habitudes, le lieu fait de tôle et de bois ayant conservé une connexion internet fiable, devenue rare dans l’enclave anéantie par vingt mois de frappes intensives.
Al-Baqa était le dernier point de rencontre, un espace de délassement offrant un moment de normalité dans un quotidien cauchemardesque et infernal. Joint par l’AFP, un porte-parole de l’armée sioniste a affirmé lendemain du carnage que l’attaque visait « plusieurs terroristes du Hamas ». « Avant la frappe, des mesures ont été prises, à l’aide d’une surveillance aérienne, pour réduire les risques de nuire à des civils », a-t-il dit, ajoutant sans donner plus de précision : « L’incident est en cours d’examen. » Massacrer chaque jour des centaines de civils sans défense est juste « un incident » pour les sanguinaires de Tel Aviv qui dégainent systématiquement la même allégation fallacieuse pour justifier leur génocide abominable sans précédent dans l’histoire contemporaine.